samedi 13 septembre 2008

Point de Vu EDWARD après la rupture

Par Christianne W

Voilà c’était dit ! Je lui avais craché ces mots si âcres et horribles ! Des mots que je ne pensais même pas ! J’avais mal, elle avait mal… Pourquoi devons-nous autant souffrir ? J’étais éperdument amoureux d’elle… je l’aimais à en mourir, même si je l’étais déjà ! Mon cœur ne réclamait qu’elle… grâce à elle, je m’étais senti humain, ce que je n’aurais jamais cru possible.
Je savais que je ne pourrais jamais aimer comme je l’ai fait pour elle… Mais ça j’étais sur qu’elle ne s’en doutait pas ! Après ces mots horribles, qui allaient à l’encontre de ce que je ressentais vraiment… mais c’était pour son bien, pour elle… J’aurais fait n’importe quoi pour elle !
Je sais qu’elle souffrait, mais cela n’était rien à côté de la douleur qu’elle ressentirait en restant près de moi. Je quittai finalement cette maudite forêt en la laissant là, perdue. Je courus jusqu’à chez moi et allai directement m’enfermer dans ma chambre pour pleurer, évidemment c’était des sanglots sans larmes.
J’entendais Alice crier sa rage et sa douleur. Elle frappait contre es arbres environnants, elle en démoli plus d’un pendant que Jasper essayait de la calmer, ce qui était une masse à faire. Quand Alice était en colère, c’était très difficile de la calmer. Elle a toujours eu un très fort caractère.
Nous voici en Alaska ! Deux jours sont passés depuis ma rupture avec Bella… l’élue de mon cœur, mon âme sœur… Elle me manquait terriblement mais pour elle j’essaierai de surmonter tout cela, même si je savais que cela allait être impossible !
Pourquoi un déménagement précipité ? Parce que cette maison regorgeait de souvenir et c’était douloureux de vivre là, car tout nous rappelait Bella.
Nous voici devant l’immense maison des Dénali. Evidemment sans tarder je vois une blonde se diriger vers moi, Tanya. Elle court à vitesse vampire et nous propulse quelques mètres en arrière. Génial ! Pourquoi fallait qu’elle soit là ! Ses pensées m’agaçaient ! Elle avait décidé de me séduire par n’importe quel moyen, ce qui était le dernier de mes soucis.
En tout cas je n’étais pas d’humeur pour la rejeter gentiment, si elle s’entêtait je lui dirais le fond de ma pensée et de la manière dont je pense.
Tanya était jolie rien à dire mais très collante. Elle était un peu comme Rosalie, une nombriliste à souhait. Tout ce qui comptait c’était m’avoir ce qui était impossible car j’appartenais à Bella, qui malheureusement m’oublierait ! Ce qui était bien en un sens puisqu’elle pourra enfin guérir son cœur mais cette perspective ne me réjouissait qu’à moitié car une partie de moi voulait qu’elle continue à m’aimer ! C’était égoïste, certes mais l’amour n’est-il pas égoïste ? N’est-il pas légitime que je veuille que mes sentiments soient partagés ? Même si cela devait évidemment la faire souffrir…
Je me détachai ensuite de Tanya et me dirigeai vers ma famille sans même lui accorder un regard. J’étais en fait un légume mobile. Mes jambes bougeaient instinctivement mais moi j’étais ailleurs. Je ne faisais attention à rien, Alice était aussi dans le même cas que moi. Elle pleurait une sœur, jasper et Emmet aussi. Mes parents pleuraient une fille et moi la femme de ma vie. Il n’y avait que Rosalie que tout cela réjouissait, enfin à moitié car elle ne supportait pas l’idée que notre famille soit brisée à cause de cette humaine insignifiante comme elle disait si bien. Ce qu’elle pouvait m’énerver…
Je m’assis sur le canapé, à contre cœur car tout ce que je voulais c’était me retrouver seul… mais il fallait d’abord saluer la famille dans laquelle nous allions résider à partir de maintenant. Comme par hasard Tanya vint s’assoir à côté de moi en prenant la main que je repris aussitôt car ce simple contact me rappelait ma bien-aimée.
Elle était outrée par mon comportement mais je n’en avais rien à faire.
Ne la supportant plus, je sortis de la maison à vitesse humaine et m’engouffrais dans la forêt à vitesse de vampire. Je courrais encore et encore sans m’arrêter. La vitesse était mon seul échappatoire, pas vraiment car cela me rappelait Bella et notre balade en forêt en ce jour ensoleillé où elle avait vu ce que ça donnait un vampire au soleil. J’avais mal… très mal… juste à penser à elle cela me faisait énormément souffrir, mais c’était inéluctable parce que je ne pouvais passer une minute sans qu’une seule de mes pensées ne se dirigent vers elle.
Peut-être méritai-je de souffrir de la sorte, après tout je n’étais qu’un monstre qui lui avait brisé le cœur… Pourquoi diable faisais-je souffrir tous ceux à qui je tiens ? Mes parents, mes frères et sœurs… surtout Elle… elle n’avait pourtant rien demandé… cette funeste passion que je ne regrette en aucun cas nous a conduit ici… On s’est aimé et on s’est détruit mutuellement. On aurait dit la belle et la bête, mais avec une fin tragique… En même temps les contes de fées ne sont faits que pour rêver, puisque la réalité en est tout autre.
Après un long moment de lamentation, (la notion de temps m’échappait) je rentrai au foyer et trouvai Tanya devant la porte, elle devait sans doute m’attendre. Je ne voulais voir personne, surtout pas elle. Ses combines pour me séduire me dégoutaient au plus haut point, sa famille étant une amie de la notre je devais me montrer agréable… enfin tout cela dépendait de ma patience.
- Edward, pourquoi es-tu partit comme cela ? demanda-t-elle d’une voix niaise. * même si je m’enfiche pas mal*
- Ecoute si tu n’en a rien à faire ne demande pas ! répondis-je mordant, elle parut outrée par ma réponse et franchement je m’en moquai pas mal. *Ne me dites pas que c’est cette humaine qui le rend comme ça ? pff c’est pitoyable ! Ce n’était qu’une humain, insignifiante qui plus est ! Edward Anthony Massen Cullen tu seras à moi* ses pensées m’agacèrent vraiment, enfin plutôt m’énervèrent ! pour qui se prenait-elle ?
- Ecoute-moi bien Tanya, là tu m’enmerdes ! Ce n’était pas une humaine insignifiante puisque je l’aimais d’accord, elle vaut mieux que toi ! et tu ne m’auras jamais car je l’appartiens ! donc maintenant tu gardes pour toi tes plans foireux ! m’énervai-je en me dirigeant vers la maison sans attendre sa réaction.
J’étais énervé, c’était Rosalie deux ! pff ! Je ne vais pas faire long feu ici. Connaissant la maison par cœur, j’allais me terrer dans le grenier obscur. Je ne voulais voir personne maintenant ! Mais malheureusement je ne pouvais bloquer mon esprit aux siens.
*Il a osé me crier dessus à cause d’elle ? Mais il débloque ? Non mais ! Personne ne parle ainsi à Tanya Dénali, surtout à cause d’une humaine mais c’est quoi ce bordel ! Edward tu ne m’échapperas pas ! *Tanya. Elle ne lâche jamais le morceau !
*Mon fils je suis désolée, désolée… je ne supporte pas de te voir comme ça !* Esmée. Oh ma mère je suis navré de t’infliger tout cela, je savais que si elle pouvait, elle aurait pleuré.
*Tout ça c’est de ta faute ! À cause de toi j’ai perdue ma meilleure amie et toi ton unique amour ! T’es satisfait maintenant ? Cela a servit à quoi de rompre avec elle si c’était pour que vous souffriez tout les deux hein ? Je sais que tu lis mes pensées, donc fais quelque chose pour calmer tout ça ! Je sais que tu meures d’envie d’aller la retrouver, moi aussi ! Et je suis sure qu’elle a aussi envie de te revoir ! Quand cela va vraiment me taper sur le système j’irais la voir donc t’as intérêt à te bouger !* Alice. Elle avait raison ! Mais j’étais trop lâche pour le faire ! Je mourrais désespérément d’envie de la revoir… voir son visage sans imperfection et aussi blanche que la neige. Son sourire, ses lèvres roses et si fines… ses rougeurs et son cœur qui s’emballe à chaque baiser amoureux que je posai sur sa bouche. Elle me manquait…
* Sœurette tu nous manque ! Je n’ai plus d’inspiration pour mes blagues… la vie est bien monotone maintenant sans elle. Il n’y a plus de rire… notre petit soleil maladroit s’en est allé, enfin on l’a plutôt abandonné, à contre cœur et pour son bien. Mais elle nous manque tous !*Emmet. C’était vrai que l’on avait perdu notre rayon de soleil, nos existences étaient bien tristes maintenant. Le pire c’était que l’on avait l’éternité pour se souvenir d’elle et souffrir. Alors qu’elle, étant humaine, elle nous oubliera bien vite.
*J’en peux plus, je ne vais pas tenir bien longtemps.*Jasper. Le pauvre devait supporter la tristesse des autres en plus de la sienne. En plus ma douleur ne devait pas être facile à supporter, le pauvre. Je le plaignais mais je ne pouvais rien y faire. Je ne voulais pas combattre ma souffrance, peut-être n’en avais-je pas envie. Rosalie trouvait mon état pitoyable tout comme Tanya. Elle n’avait aucune compassion pour moi. Enfin c’était Rosalie.
J’étais couché sur le dos. Le sol était normalement froid mais étant vampire je ne ressentais rien. C’était vrai, j’étais un monstre sanguinaire sans cœur… enfin pas vraiment vu l’état dans lequel je me trouvai…
Je regardai le ciel avec ses quelques étoiles qui le décoraient puis le visage souriant et lumineux de Bella m’apparut, une autre lame qui lacérait mon cœur.
C’était la première fois que mon cœur était aussi vivant.
Voici maintenant trois mois que nous étions ici chez les Dénalies. Trois mois que je restai enfermer sans aller me nourrir à penser à elle. Je renvoyai toute personne venant me voir pour regarder avec compassion et dire qu’il était « désolé ». J’avais trop entendu ce mot, j’en avais assez ! Je ne voyais que pitié dans ces paroles, même si ce n‘était pas vraiment ça mai s c’était de cette façon que je le prenais !
Je devais avouer que je prenais plaisir à envoyer Tanya sur les roses. Ses pensées m’énervaient ! Elle pensait pouvoir m’avoir, elle ne se souciait en aucun cas de ce que je pouvais bien ressentir.
Depuis deux semaines personne ne venait plus me voir, ils avaient sans doute assez de me voir dans cet état. Si j’avais été humain j’aurais été humain je passerai ma vie dans les bars, au moins durant cet instant j’aurais pu oublier, mais étant vampire je ne dormais pas, j’avais l’éternité et l’alcool n’avait aucun effet sur moi, donc j’étais dans l’impossibilité de pouvoir oublier, même une seconde.
La porte s’ouvrit violemment en claquant contre le mur, ce tempérament c’était Rosalie.
- Edward ca suffit maintenant ! hurla-t-elle
- Rosalie casse-toi ! soupirai-je
- Déjà tu me parles autrement, et pourquoi tu te laisses comme cela ? tu ne crois pas que ca fait mal de te voir ainsi ?
- Tiens Rosalie qui arrêté de penser à elle on aura tout vu ! ironisai-je Elle s’avança furibond, me prit par le col de la chemise que je portai depuis ces 4 mois et me plaqua contre le mur à une vitesse et violence phénoménale.
- Putain Edward ouvre un peu les yeux regarde-toi ! tu fais de la peine, pitié même ! A cause d’une humaine mais alors là Edward tu fais fort ! T’as vu comment notre famille tombe en lambeaux à cause de toi ! regarde les parents, Alice, Emmet, Moi et surtout Jasper ! rugit-elle
- Depuis quand t’es triste toi, hein Rose ? Imagine que t’avais perdu Emmet ne serais-tu pas dans le même état que moi ? Arrête d’être aussi nombriliste de cette manière ! pourquoi ne te préoccupes-tu pas de ce que je peux ressentir hein ? je savais que tu étais égocentrique mais pas à ce point ! dis-je blessé. Elle mit une claque tellement forte qui me fit voler, je traversai la fenêtre donc la vitre se cassa dans un bruit assourdissant et j’atterris sur un arbre qui s’effondra en même temps que moi.
J’étais faible, normal je ne m’étais pas nourrit depuis. J’avais les yeux profondément noirs, à peines visible dans la nuit.
J’étendis, enfin plutôt sentis un animal, un gros et je courus vers lui. Ma nature avait pris le dessus. Je me jetai sur lui et le vidait sauvagement de son sang. Je m’attaquai aussi cinq autres animaux qui avaient le malheur de passer par là.
Ce funeste cocktail qui faisait de moi ce monstre sanguinaire. Mon repas terminé je hurlai, ma douleur, ma rage, ma tristesse, on avait du m’entendre à Los-Angeles puis m’assis sur le sol et pleurai… évidemment il n’y avait aucune larme.
Quelques heures après je rentrai à la maison, j’avais pris une grande décision.
- Comme vous êtes tous là, j’ai grande nouvelle à vous annoncer, je m’en vais ! déclarais-je solennellement
- Pourquoi ? me demanda ma mère
- Car ce n’est pas en restant ici et en vous faisant souffrir que cela changera quoi que ce soit !
- Pour combien de temps ? me questionna mon père le visage fermé
- Je ne sais pas encore, mais je prends mon portable si vous avez besoin de me joindre.
- J’espère que cela te remettra d’aplomb souffla ma mère triste
- Je l’espère aussi souris-je
- Non je ne veux pas que tu partes ! tu n’as pas le droit ! hurla Tanya
- Je m’en vais et tu ne pourras rien y faire ! dis-je d’un ton sans appel et froid puis elle sortit en courant de la maison. Je montai prendre une douche et m’habillai. Je pris mon portable que je mis dans ma poche et mon petit lutin vint me faire un câlin réconfortant. « Je suis désolé de t’avoir faire perdre ta meilleure amie » lui murmurai-je
- C’était pour son bien et je comprends sourit-elle
- Bon j’y vais, si t’as besoin de me parler, n’hésite pas à m’appeler lui souris-je à mon tour
- D’accord ! » Puis je sortis et courrai. Au moins jasper souffrirait beaucoup moins et mes frères et sœurs ne viendront plus me voir avec ce regard plein de compassions qui m’agaçait.
Je courrais encore et encore sans m’arrêter. Ca avait du bon d’être vampire on ne ressentait pas la fatigue, c’était pratique.
Je m’étais maintenant près de Los-Angeles, quad je sentis une odeur familière. Cette odeur qui m’avait forcé à abandonner celle à qui je tenais le plus… Victoria. Mais cette odeur était ancienne.
Je connaissais maintenant ma mission première… la traquer et la détruire. Elle avait assez fait de mal comme cela.
Je suivais alors l’odeur qui me conduit dans l’Amérique du sud… au Brésil plus précisément dans la forêt amazonienne. La fragrance me conduit au fin fond de l’Amazonie. Puis plusieurs autres odeurs se sont mêlées et je perdis la sienne. Merde ! Elle m’avait eu. J’étais sur qu’elle avait tout prévu à l’avance sachant que je reviendrai pour la détruire mais je n’avais pas dit mon dernier mot.
Voici maintenant plusieurs semaines que je poursuis Victoria à travers le continent américain sans grand succès, elle était très forte ! J’étais allé à Phoenix mais je n’avais pas osé aller à Forks, même aux environs. Cela était trop douloureux mais la traque de Victoria me faisait oublier, au moins l’espace de quelques minutes ma douleur. Je devais l’avouer, une partie de moi ne tenait pas trop à l’attraper maintenant car je devrais alors me concentrer sur ma douleur. Mais l’autre voulait la tuer dans d’atroce souffrance pour qu’elle comprenne ce que l’on avait ressentit Bella et moi avec cette séparation forcée.
Puis mon téléphone sonna. Cela devait être Alice, cela faisait maintenant plusieurs jours que je n’avais pas eu de ses nouvelles. Je décrochai.
- Alice, ca va ? tu ne m’as donné aucune nouvelle la sermonnai-je
- Ce n’est pas Alice c’est…
- Oh Rosalie la coupai-je âcre
- Je sais, tu ne veux rien avoir à faire avec moi…
- T’as raison, donc abrège
- Je disais qu’Alice a appelé et a dit que Bella…
- Quoi Bella !? que se passe-t-il avec elle ? m’impatientai-je devant son silence
- Si tu me coupes toujours, je ne pourrais pas finir ! me gronda-t-elle
- Bon vas-y alors !
- Euh… Bella est morte. Elle s’est suicidée en sautant d’une falaise. Murmura-t-elle. Je laissai tomber le portable pour assimiler ce qu’elle venait de me dire. Bella morte… on c’était impossible, elle m’avait promis… elle devait recommencer sa vie… non, non… ce n’était pas possible… elle n’avait pas pu abandonner sa vie pour moi… elle n’aurait pas dû… elle n’avait pas le droit. Je hurlais ma tristesse, ma rage, mon impuissance, ma lâcheté… Qu’avais-je fait ? je l‘aimais plus que tout, comment avait-elle pu croire que je ne l’aimais plus ?! Non elle n’avait pas le droit !
Sans elle je ne suis rien… mon existence n’a plus de sens… il faut que je mette à cette fin sans but précis… C’était partit pour l’Italie… Je devais en finir définitivement car l’éternité sans elle ne me disait rien.
Je me mis en route pour l’Italie… il fallait que j’y arrive le plus rapidement possible, plus vite je mourrais, plus vite je la retrouverais, enfin ce qui était peu probable. Puisqu’elle était un ange et moi un démon. Elle s’était damné pour moi, quelque chose que je ne méritai en aucun cas.
Comment ? Comment ? Je n’aurais jamais du la laisser… Tout cela était de ma faute… complètement… j’étais un assassin, un monstre… je n’avais pas le droit de vivre, de toute façon je ne pouvais pas !
Alice a dû avoir une vision de moi me dirigeant vers Volterra, je savais qu’ils allaient venir mais ce sera trop tard ! Car je ne veux pas être sauvé ! Ma décision était prise, une vie sans Bella ce n’est pas une vie. Sur ces bonnes ou mauvaises résolutions je me retrouvais à Volterra et un festival s’y déroulait.
Le soleil était à son point culminant et frappait fort, une chance pour moi. J’allai me placer au centre de la place où se déroulait la fête, me débarrassai de ma chemise prêt à montrer au monde quel es vampires existent, évidemment les Volturis n’allaient pas me laisser faire. D’ailleurs les voilà ! Ils étaient vêtus d’une longue et ample cape à capuchon. Deux d’entre eux me prirent les bras et m’attirèrent dans un endroit sombre et désert.
Ils se placèrent tous devant en formant un demi cercle, impossible de m’échapper de toute façon je ne comptais pas le faire.
- Que veux-tu jeune vampire ? me demanda l’un deux à la voix grave
- Je viens vous demander de mettre fin à mon existence ! répondis-je calmement sans bafouiller.
- En es-tu sur ?
- Oui dis-je déterminé
- Qu’il en soit ainsi ! Puis il lança une boule de feu vers moi. La flamme se répandit peu à peu sur tout mon corps. Cela aurait dû être douloureux mais ca ne l’était pas à côté de ce que j’avais pu ressentir quand on m’annonça son décès. Puis je la vis courir vers moi suivie d’Alice… Quel doux songe… Elle criait mon nom, pleurait… entendre une nouvelle voix sa voix, revoir son visage… je pouvais partir sans regret. Je lui souris faiblement. Ce sourire signifiait, merci de m’avoir aimé. Et je partis…


Point de Vu Bella

Nous voici enfin à Volterra. Mon amour attends moi, ne fais surtout pas ça ! Ne me laisse pas ! Je courrais le plus vite que je pouvais, m’étalant plusieurs fois sur le sol mais cela ne m’arrêtait pas.
Alice était devant moi, elle savait où aller donc je la suivais. Nous nous retrouvâmes dans une petite ruelle assombrit où se trouvait mon Edward en feu !? NON, NON et NON il n’avait pas pu. Je restai pétrifié. Puis il me regarda et un sourire montrant sa gratitude se matérialisa.
Il était entrain de mourir, et moi dans tout ça ? Il avait fait cela parce qu’il avait cru à ma mort. Puis il tomba en poussière.
Je courus vers le tas de cendre et pleurai toutes les larmes de mon corps. Il n’était plus de ce monde donc ma vie n’avait plus aucun sens. Il fallait que je rende aussi mon dernier souffle.
J’entendis Alice pousser un hurlement. Elle venait de perdre son frère sous ses yeux, j’étais sure qu’elle ne se le pardonnerait jamais.
Notre Edward, mon amour, l’homme de ma vie, mon âme sœur… Il n’était plus. Je ne voulais y croire mais c’était pourtant la vérité. Je devais faire un cauchemar. Je me pinçai… J’étais bien éveillée. Je me mis à hurler. Tout ceci était la faute de Rosalie…
Alice et moi hurlâmes toujours. Il m’était venu une idée et Alice se figea. Elle avait du avoir une vision de ce que je voulais faire.
- Non ! Bella ! cria-t-elle
- Je suis désolée Alice, mais je ne pourrais pas supporter son absence soufflai-je anéantie
- S’il te plait Bella me supplia-t-elle
- Crois-moi j’en suis désolée. « Dites, m’accorderiez-vous une faveur ? » demandai-je au Volturis
- Qu’elle est-elle ? répondit une voix grave
- Pouvez-vous mettre fin à mon existence ?
- Nous ne tuions pas d’humain dit-il catégorique
- Je vous en supplie sanglotai-je ne me mettant à genoux devant eux
- Bella non ! hurla Alice
- En êtes-vous certaine ? me demanda la voix grave
- Oui je le suis ! répondis-je d’un ton sans appel
- Qu’il en soit ainsi !
- Attendez !
- Qu’ya-t-il ?
- Je voudrais que vous me réduisiez en poussière ou en cendre ! exigeai-je
- D’accord
- Merci. Alice mélange mes cendres avec ceux d’Edward s’il te plait murmurai-je. Puis il me planta un poignard en plein cœur. La douleur était moins vive que celle que je ressentais. Je souris une dernière fois à ma meilleure amie qui hurlait et mes pensées se dirigèrent vers Mon amour. Je sais qu’il aurait voulu que je vive, mais sans lui j’en étais incapable. J’espère que l’on se retrouvera dans l’au-delà. Et que l’on pourrait vivre enfin notre amour sans encombre. Je m’écroulai et fermai les yeux pour toujours…


Petit mot de fin

Une fin à la Roméo et Juliette. Leur amour les a détruits à cause de cette force incomparable.
Leurs vives passions les a conduites à leurs pertes, mais ce qui ne faut pas oublier ce qu’ils étaient très heureux. Heureux d’avoir pu connaitre ce sentiment qu’est l’amour, d’avoir rencontré son âme sœur, ce qui n’est pas donné à tout le monde.
Je trouve cette fin tragiquement romantique… enfin…
Nous avons donc un amour entre deux personnes totalement et venant différents. Un amour dangereux et jugés contre nature (d’où dépend de la façon dont on le voit).
Comme on dit, on n’a pas d’échappatoire quand on est piégé dans le cercle vicieux qu’est la passion amoureuse.
Orthographe : 1.5 et 1.5
Respect des consignes : 1 et 1
Respect de l'oeuvre et du theme : 5 et 3
Originalité : 3.5 et 6
Emotion : 2 et 1
Moyenne : 13 et 12.5
Total : 12.75

Commentaire Keedie : Les - : Il y a quelques fautes d’orthographe et de grammaire. Mais surtout il manque énormément de majuscule. Tu expliques qu’Edward se trouve à Phoenix lorsque Rosalie l’appelle mais il se trouve en Amérique du Sud. Ensuite les vampires ne peuvent pas mourir à cause du feu, il faut qu’il soit démembré d’abord. Puis ce que je n’ai pas aimé ce sont les gros mots. C’est pas du tout le genre d’Edward de parler comme ça. Ni de Rosalie même sous le coup de la colère.
Les + : J’aime bien quand tu décris les pensées des autres. Et que Tanya soit amoureuse d’Edward et se fasse remballé ^^. Puis tu as osé changer la fin de l’histoire j’aime bien qu’on prenne des risques. La fin est tragique c’est triste que tous les deux meurt. Mais ça change.

Commentaire Cinderella : Pas énormément de fautes d'orthographe dans ton histoire ce qui est plaisant, quelques coquilles cependant! Je ne peux pas te mettre la totalité des points dans le respect de l'œuvre puique tu imagines une fin totalement diférente, tu le dis toi-même à la roméo et juliette. Je n'ai pas été très émue non plus par ton histoire, je n'ai pas reconnu le parlé d'Edward, et les quelques "gros mots" m'ont plutot fait sourir car improbable dans la bouche des Cullen! Cependant ton histoire reste très originale.

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