dimanche 14 septembre 2008

Lune de miel

Par Pauline

J’étais immobile, l’attendant dans l’eau, tentant de calmer l’anxiété et l’excitation qui se mêlaient en moi. Je tressaillis. J’avais attendu ce moment depuis si longtemps. Mais comment ne pas la blesser ? J’avais réussi à me contrôler bien des fois mais aujourd’hui tout est différent. Je repensais au mariage, à la joie de pouvoir aujourd’hui présenter Mme Edward Cullen. Mes parents auraient été on ne peut plus comblées de me voir aussi heureux. C’est pour cette raison que j’avais offert à Bella la bague de ma mère. Jamais je n’aurais pu imaginer qu’un être aussi diabolique que moi puisse un jour rencontrer un être aussi pur. L’idée de la perdre à cause d’une pulsion me rendait fou, pourtant j’avais promis, pourtant j’en avais envie. Je l’aimais et faire l’amour avec Bella était une chose que je désirais bien plus que son sang. Une pulsion humaine, une partie de mon humanité restée intacte malgré les années. Je l’attendais fébrilement, je ne pouvais plus reculer, je ne voulais plus reculer.

Puis je l’entendu arriver, le sable fin crissant sous ses pieds, elle avançait lentement, j’entendais son rythme cardiaque s’accélérer à chacun de ses pas. Ce n’était pas de la peur, mon cœur aurait été dans le même état s’il avait pu battre. Je savourais ce battement car je savais pertinemment que je devrais l’arrêter dans peu de temps, à mon plus grand désarroi. Pourtant cette nuit toutes ces questions étaient secondaires. Il n’ay avait que Bella et moi, deux jeunes mariés, deux âmes sœurs qui s’apprêtaient à s’offrir l’un un l’autre, le geste d’amour ultime.

Elle s’était arrêtée je sentais son regard sur moi, enflammant ma peau froide, comme si la vie revenait dans mon corps. Je ne bougais pas, je ne voulais pas commettre de gestes brusques, j’étais encore trop effrayé par l’éventualité d’une nuit de noce sanglante, même si Bella semblait avoir une foi inébranlable en moi.

Je l’entendis entrer dans l’eau, le doux cliquetis de l’eau sur son corps me permettait d’évaluer la distance qui nous séparait. Quand elle fut prés de moi elle approcha lentement sa main de la mienne. Que cet instant était parfait, un souvenir impérissable.
- Magnifique, dit-elle
- Pas mal, et c’était vrai ce spectacle ne pouvait être aussi magnifique que Bella à cet instant. Puis je me tournis vers elle pour la contempler. Elle était magnifique un ange descendu du ciel. Je pris délicatement sa main, je tentais de maitriser le moindre de mes mouvements. Je n’emploierais pas le mot magnifique ; pas quand tu es là à soutenir la comparaison.
Elle me sourit puis lentement approcha sa main de mon torse, elle la posa sur mon cœur ; s’il avait pu battre, il aurait vibré à l’unisson du sien, créant un concerto digne des plus grands musiciens. Sa main douce et chaude ma peau me fit frémir, j’avais le souffle court, je sentais le désir monter en moi. Je tentais de ne pas montrer ma peur mais la vérité était là j’étais effrayé comme jamais. L’idée la blesser me rendait fou mais mon désir était plus fort. Dans un murmure je lui dis : - J’ai promis d’essayer, si… Si je fais quelque chose de mal, si je te blesse tu dois aussitôt m’avertir. Elle Ocha la tête, elle regarda droit dans les yeux, si j’avais encore eu une âme, et à cette instant j’y croyais presque, elle aurait pu la voir. Elle s’approcha de moi et posa sa tête contre mon torse. Elle ajouta : -N’aies pas peur nous sommes fait l’un pour l’autre. A cet instant je me sentais à ma place, comme si ma condition avait une raison d’être, comme si le monstre que j’étais pouvait connaitre le bonheur le plus pur.
- A jamais, ce mot résumait toute notre histoire, j’appartenais à Bella pour toujours sans elle ma vie n’avait aucun sens. Je l’aimais, elle me rendait cet amour. Je me sentais prêt à m’abandonner à elle tout entier.
Je la pris tendrement contre moi et l’emmena dans les profondeurs de l’océan. Je l’embrassai avec plus de fougue de désir et d’amour qu’auparavant. Je pressais son corps contre moi, chacun de mes muscles étaient tendus, chacune de mes cellules ne voulaient faire qu’une avec Bella. Je prolongeais ce baiser en remontant vers la surface. Je m’écartais pour la contempler ; elle était si belle à la lueur de la lune. Je la serrai contre moi respirant son odeur, la laissant m’imprégner.

Délicatement je la pris dans mes bras, Bella mon amour, astre de mes nuits, je voudrais que cet instant dure toujours. Elle se laissa porter jusqu’à la chambre. Je n’étais pas sur de pouvoir me contrôler mais je voulais essayer. Je pouvais le faire, je voulais le faire, j’avais envie d’elle, je n’avais jamais ressentis ça auparavant. Elle est la seule l’unique, MA Bella.

Je l’a posait délicatement sur le lit. Elle me regarda à nouveau, s’accrochant à ma nuque, elle m’attira vers elle. Je me laissais faire. Doucement je commençai à l’embrasser. Je gouter à ses lèvres comme jamais. Je descendis le long de sa mâchoire, de son cou. Doucement je lui susurrai à l’oreille : Je t’aime. Et je m’abandonnais à elle.

J’avais réussi non sans mal à faire l’amour avec Bella.
Lorsqu’elle fut endormie j’inspectai la chambre. Le spectacle était bien pitoyable. La tête de lit avait été détruite par un coup de poing, j’avais mordu dans un oreiller pour ne pas mordre Bella. Je n’étais qu’une bête mes pires craintes s’étaient révélées être vraies. Le pire spectacle, le lus douloureux fut celui de Bella étendu sur le lit. Elle dormait paisiblement, mais son corps était couvert d’ecchymose. Je l’avais blessé. Elle semblait avoir été passée à tabac par un homme dangereux. Pourtant elle dormait avec un sourire.

Contempler ce spectacle me remplissait de haine envers moi-même j’avais été lâché, j’avais céder à mes pulsions, je lui avais fait du mal. A peine un jour que notre union avait été célébrée que déjà elle pâtissait de mon aspect vampirique. Si elle s’était épris d’un homme normal rien de tout cela ne serait arrivée.

C’était décidé je ne la toucherais plus c’était trop dangereux, je ne pouvais prendre le risque de la blesser à nouveau, ou pire encore… Bien sur faire l’amour avec Bella l’avait apporté beaucoup de plaisir, mais à quel prix ? Jamais je ne supporterais que mes bas instincts prennent le dessus. J’avais réussi à la protéger de bien des dangers jusqu’é présent je ne pouvais tout gâcher maintenant.

Soudain un doute affreux m’emprisonna la poitrine, si en découvrant son corps à son réveil elle réalisait enfin à quel point j’étais dangereux pour elle, si elle décidait de me quitter. Je ne pourrais pas lui en vouloir, je continuerais à l’aimer et à la protéger. J’éprouvais tant de sensations, de sentiments confus. Je regrettais de ne Pa être humain pour pouvoir honorer ma femme sans la blesser, sans devoir renoncer à ce plaisir après une nuit. Pourtant il le fallait.

J’entendais son souffle lent et régulier, cela me rassura, elle dormait paisiblement. Demain à son réveil nous évoquerons ses hématomes, mais je décidais de profiter de sa présence car peut-être qu’à son réveil les choses allient changées.

Orthographe : 2.7 et 2
Respect des consignes : 1 et 1
Respect de l'histoire et du sujet : 5 et 5
Originalité : 7 et 5
Emotion : 4 et 2
Moyennes : 19.7 et 15
Total : 17.35
Commentaire de Keedie : Les - : Deux fautes d’orthographes.Les + : J’adore !!! Tu as bien détaillé la nuit d’amour comme on l’avait demandé. C’est très joli. Ca m’a fait pas mal de sensation…entendre ou plutôt lire Edward dire faire l’amour ça a été euh très puissant. C’est joli, j’aime beaucoup.
Commentaire de Cinderella : Jolie histoire, tu vas plus profondément dans le sujet que les autres, ce qui est pas mal, dommage qu'il y ait quelques fautes de phrases et d'orthographe.

1 commentaire: