dimanche 14 septembre 2008

Lune de miel

Fanny T
Je me demandais, repris-je, si… d’abord… tu aimerais partager un bain de minuit avec moi ?
Elle paraissait nerveuse, je repris donc la parole en essayant d’être le plus détendu possible, afin de la mettre à l’aise.L’eau sera bonne. La plage est de celles que tu apprécies. Çà à l’air sympas, répondit-elle d’une voix mal assurée.
Tu as sans doute envie de quelques minutes humaines… le voyage a été long.
Elle acquiesça avec raideur. Je me penchais jusqu’à sa gorge, juste en dessous de son oreille.Je ris puis lui dit :
Ne soyez pas trop longue madame Cullen.
Elle sursauta légèrement, et je m’en allai lentement.
Je t’attend dans l’eau.
Je franchis les portes-fenêtres qui donnaient directement sur la plage, me débarrassais de ma chemise que je laissais tomber par terre et me dirigeais vers la mer. En chemin je me retournais discrètement et aperçu qu’elle se trouvait devant sa grosse valise que j’avais ouvert et placée en évidence sur une des commodes. Elle avait l’air à la fois furieuse et ahurie, sûrement à cause de la tonne de lingerie qu’Alice avait mis à la place de ses habits habituels. Elle se dirigea ensuite vers la salle de bain. J’enlevai le reste de mes vêtements, que j’accrochais à un tronc tordu, pour faire un petit plongeon avant qu’elle ne revienne. L’eau de l’île d’Esmée était très claire, on pouvait y voir tout ce qu’il se passait dans le fond de cet océan. Les poissons se sauvaient à mon arrivée, l’eau douce bougeait légèrement comme si ce n’était que le remous dû au vent qui la forçait à danser doucement en petites vagues.Au bout de quelques minutes, je revins à la surface et me mit à contempler longuement la lune en écoutant tout les petits bruits alentour. Je distinguais nettement les petits sifflements de la brise légère, le clapotis des vagues se heurtant à mon corps immobile, le frottement de mes vêtements contre le tronc d’arbre, et au loin, le petit cœur battant de Bella qui s’emballait par moment à une vitesse presque anormale. Je décidais de retourner explorer les fonds marins, le temps pour Bella de retrouver ses esprits.Après plusieurs minutes, j’entendis ses pas se rapprocher de moi. Les pas de celle que j’aimais se rapprochaient, partant de la salle de bain pour arriver…derrière moi, dans la mer.
Magnifique ! Me dit-elle en contemplant la lune avec moi.
Pas mal, répondis-je, guère impressionné.
Je me retournais lentement afin de lui faire face et d’entrelacer nos doigts sous l’eau, puis je poursuivis.
Je n’emploierais pas le mot magnifique, pas quand tu es là, à soutenir la comparaison.
Elle afficha un demi-sourire puis souleva sa main libre pour venir la placer sur mon cœur. J’en frémis. Puis soudain, ma respiration s’accéléra de manière inhabituelle ; Je ne connaissais pas se sentiment, c’était tout nouveau pour moi.
J’ai promis d’essayer, chuchotai-je tendu. Si…si je fais quelque chose de mal, si je te blesse, tu dois aussitôt m’avertir.
Elle avança d’un pas sans cesser de me fixer et appuya sa tête contre mon torse.
N’aie pas peur, murmura-t-elle. Nous sommes faits l’un pour l’autre. Son cœur s’emballa. Je refermais mes bras autour d’elle, la pressait contre moi.
A jamais, renchéris-je.
Et je nous entraînais en douceur vers les profondeurs.J’avais éprouvé cette nuit là, un sentiment de contentement, d’exaltation, que je n’avais jamais ressenti auparavant. Mais je me demandais ce que j’avais bien pu faire de travers. Je lui avais pourtant demandé de m’avertir si je la blessais. Mais Bella est têtue.Pendant que je songeais à ce que j’avais mal fait, j’attendais que l’être le plus beau de la terre endormi dans mes bras se réveille.Lorsque je sentis qu’elle venait de se réveiller, je fis courir mes doigts le long de sa colonne vertébrale.Soudain, elle se mit à rire toute seule.
Qu’y a-t-il de si drôle ? soufflais-je d’une voix sérieuse et rauque sans cesser d’effleurer sa peau.
On n’échappe pas longtemps à sa condition d’humain, répondit-elle après un seconde fou rire.
Elle essayait certainement d’éviter le sujet… Je ne répondis pas, restant de marbre. Au bout d’un instant elle murmura d’une drôle de voix.
Edward, que se passe-t-il ?
Parce que tu as besoin de poser la question ? répondis-je sur un ton assez dur.
Elle ne releva pas.
A quoi songes-tu ? M’enquis-je à voix basse.
Tu es bouleversé. Je ne comprend pas. Ai-je…
Elle ne termina pas sa phrase.
As-tu très mal, Bella ? Et épargne-moi les mensonges, je t’en prie.
Mal ? répéta-t-elle avec des intonations plus aiguës que d’ordinaire.
Aucunes réponses. Elle s’étira, pliant et dépliant les bras et les jambes. Puis elle me lança sur un ton quelque peu furieux.
Pourquoi sautes-tu à la conclusion que j’ai mal quelque part ? Je ne me suis jamais senti aussi bien que maintenant.
Arrête ! M’écriais-je.
Mais arrêter quoi ?
De te comporter comme si je n’étais pas le monstre qui a accepter de t’infliger cela.
Edward ! protesta-t-elle. Ne redis jamais ça !
Regarde-toi, Bella. Ensuite, ose me dire que je ne suis pas un monstre.
Pourquoi suis couverte de plumes ? s’esclaffa-t-elle.
J’ai mordu un oreiller, soupirais-je. Ou deux. Mais je ne parle pas de cela.
Tu… as mordu un oreiller ? Pourquoi donc ?
Regarde, Bella ! m’emportais-je. Regarde !
Je brandis un de ses bras qu’elle examina.
Oh ! souffla-t-elle.
Je… je suis tellement désolé, Bella, chuchotais-je. J’aurais dû m’en douter. Je n’aurais pas… Je suis si navré que je n’ai pas les mots pour l’exprimer.
Moi je ne suis pas désolé, Edward. Je suis… je n’arrive même pas à le formuler. Je suis tellement comblée ! Et encore, le mot est faible. Ne sois pas fâché.

Orthographe : 2.5 et 3
Respect des consignes : 1 et 1
Respect de l'oeuvre et du theme : 3 et 4
Originalité : 3.5 et 3
Emotion : 3 et 1
Moyenne : 13 et 12
Total : 12.5
Commentaire Keedie : Les - : Deux trois fautes d’orthographe. Comme toute les autres filles qui ont choisit ce sujet tu n’a pas traité le sujet correctement. On voulait en fait la description de leur nuit dans l’eau, leur nuit d’amour.
Les + : Tu respectes l’œuvre, et les dialogues présents dans le passage là. Tu as bien retranscris le tout sous le point de vue d’Edward.

Commentaire Cinderella : Une histoire bien écrite, peu de fautes d'orthographe ou de construction, c'est plaisant à lire. Cependant, ne respecte pas vraiment le sujet, car il était demandé de décrire le moment coupée par Stephenie Meyer. Là était la difficulté, de faire un bout d'histoire qui aurait du être choquant, quelque chose de bien écrit, de tendre, quelque chose qui aurait pu nous émouvoir. Au final, ton histoire n'est pas très originale car elle reste trop collée aux répliques des personnages et tu ne rentres pas assez dans les détails des sentiments de tes protagonistes !

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